Wednesday, April 7, 2010

GAINSBOURG : VIE HÉROÏQUE



Gainsbourg : Vie Héroïque est un film de Joann Sfar, bédéiste.

Le fait que ce film soit écrit et réalisé par un bédéiste, a titillé ma curiosité. Tout d'abord, j'aimerais préciser que je ne suis nullement fan de Serge Gainsbourg et je suis non-fumeuse. Les rares fois où je l'ai aperçu en entrevue à la télé j'ai été plutôt perplexe de voir cet être à l'allure négligée, entouré d'un nuage de boucane, marmonnant des insanités, se foutant de toute évidence de l'animateur (et probablement des téléspectateurs) alors qu'il était présenté et considéré comme un artiste illustre. Je ne comprenais tout simplement pas. Et ce n'est pas ce film qui m'a aidé à élucider ce mystère.

Mais ce film m'a bigrement plu! À défaut d'en découvrir plus sur Gainsbourg, j'ai découvert un artiste : Joann Sfar. Et un acteur : Éric Elmosnino.

Le film ne se veut pas une biographie de Gainsbourg. Il s'agit d'un comte. D'une fantasmagorie. Le tout débute avec une très belle animation montrant un jeune Gainsbourg déjà la cigarette vissée au bec se terminant pas ce banc de poissons nageant tout en fumant aussi des cigarettes. D'emblée je suis ravie. Pas par la cigarette, mais par l'imaginaire de Sfar.

La première partie du film nous montre un jeune Gainsbourg (Lucien Ginsgurgh) avec ses parents et compagnons de classe. Déjà, un être particulier à la réplique réactionnaire, accompagné de cet immense bonhomme imaginaire qui le suit partout. J'ai vraiment adoré cette première partie. Le jeune est drôle, frondeur, ne semble avoir peur de rien et est très sûr de lui. Du moins, c'est l'image qu'il veut montrer aux autres...
La musique est déjà présente dans sa vie. Mais c'est qu'il dessine bien, et veut devenir peintre (et là, nous sommes gavés des dessins de Sfar, et on redemanderait tout le long du film!). Cet autre bonhomme imaginaire, que j'ai interprété comme étant son égo et qui l'accompagne tout au long du film, fait bifurquer ses aspirations artistiques vers la musique. Il joue dans des clubs de travestis et des boîtes de jazz, où il commence à interpréter ses chansons. Et là, commence la deuxième partie du film, où se côtoient aventures sexuelles, musique, alcool et/ou comment "dealer" et créer avec une image et une réputation plus grandes que soi.


Il rencontre Greco (Anna Mouglalis) à qui il présente La Javanaise.



Puis c'est la Bardot (Laetitia Casta) avec qui il aura une liaison qui interprétera ses chansons. La période jazz fait place au yéyé.



Rupture, puis il rencontre Jane Birkin (Lucy Gordon) qui interprétera la fameuse chanson qu'il avait écrite pour BB : Je t'aime Moi Non Plus. Et le yéyé fait place au scandale!



.J'aurais préféré que la magie du début persiste tout le long du film ;  à moins que le cinéaste ait intentionnellement fait disparaître la fantasmagorie au fur et à mesure que l'alcool et la cigarette altéraient l'essence même de l'être de Gainsbourg. Là, ce serait plus plausible. Néanmoins, reste que ce fut un super moment de cinéma, comme je les aime! Une histoire, des comédiens, beaucoup d'imaginaire, de la musique, de belles images, du beau monde (si, si, même Gainsbourg arrive à être attachant) et absolument rien du cinéma américain (bon là, c'est personnel). 





Et la meilleure actrice de soutien est... roulement de tambour, gros plans sur les anxieuses nominées... La Cigarette!

Si vous êtes curieux de voir cette merveille, je vous recommande fortement de vous traîner la carcasse au cinéma. Ne serait-ce que pour l'animation du début, le grand-écran (de fumée?) est de mise. Très beau film. Et je suis franchement heureuse qu'il ne s'agissait d'une biographie formelle de Gainsbourg, mais d'une vision imaginaire des fantasmes et de l'art de ce personnage marquant de la culture pop française.

Et heureusement que le film n'est pas en odorama!!!


Tuesday, April 6, 2010

STICKY and SWEET (on DVD) by TICKLEBEAR

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MADONNA's "STICKY & SWEET" tour on bluray,
for me to hold and cherish,
F-I-N-A-L-L-Y
!!!!!!!!!!!!!!!!!!
:)~


so, let's go!!!
aside from a bad wig she uses twice...
and a few shrieking outbursts,
usually involving some derivations of the "F" word...
which i could have done without,
the rest is flawless!!
the scenography is very dynamic,
the stage is expansive,
affording props and choregraphies comfortably;
the videography in the back is ever interesting,
including a few winks,
to britney, justin, keith haring, eurythmics and others.
the musicians look sharp in their suits,
and they play beautifully.
the dancers are fabulous.
the costumes are interestingly wearable
while being urban/ghetto/kink
and complete well the ensemble effect.


musically,
it is thrilling to see MADONNA revisit some of her classics,
with a twist,
along with more recent material.
my faves are VOGUE [obviously],
THE DEVIL WOULDN'T RECOGNIZE YOU,
and RAY of LIGHT !!!


to me,
MADONNA remains a most pertinent artist in the 21rst century.
but some might say i'm just being subjective here...
this DVD is beautifully shot,
the extra "behind the scene" is great to watch.
it is money well spent,
you get the best seat in the house,
and you know what????
i'm gonna watch it all over again...
R-I-G-H-T N-O-W
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
VIVA la MADONNA!!!!
good show girl!!!
(stop swearing though...)
:D~
HUGZ



Monday, April 5, 2010

LE VERRE SELON TIFFANY AU MBAM

Hey! Vous aimez le beau? Le Joli? Les couleurs? La lumière? La nature? Les plumes de paon? Les beaux objets? Le verre de couleur? Les motifs floraux? L'Art Nouveau? Vous frémissez d'émerveillement devant le travail délicat d'une toile d'araignée? La vue des ailes de libellules vous rendent gaga d'humilité?

Vous allez ADORER l'exposition "Le Verre Selon Tiffany"!

Cette merveilleuse exposition est en cours au Musée des Beaux-Arts de Montréal jusqu'au 2 mai 2010. Ne reste que quelques jours pour vous y ruer. Je vous le dis, j'ai été "faberglasstée"! C'est beau, c'est beau, c'est BEAU!





Ignare que je suis, je croyais que Louis C. Tiffany n'avait fait que créer de magnifiques lampes et abat-jours. Je m'en donne des coups de pieds rétro-actifs depuis la semaine dernière. Quelle ignorance. Il a travaillé le verre sous toutes ses formes. Des vitraux, oui, des lampes en vitrail, bien sûr, mais aussi des vases magnifiques, des encrier, des tuiles décoratives aux motifs et couleurs infinis. Il a élaboré des techniques pour colorer le verre selon ses besoins, pour le modeler selon qu'il voulait reproduire les remous sur l'eau ou les drapés pour ses personnages. C'est absolument fascinant. N'est-ce pas justement le but de ces expositions? Faire connaître des artistes en démontrant leur génie par les techniques développées par eux? Nous déniaiser, quoi!

On y apprend qu'il a débuté sa carrière d'artiste en peignant. Qu'il a été fortement impressionné par les couleurs vives et chatoyantes des pays de l'Afrique du nord, qu'il a plus tard intégrées dans ses oeuvres. Qu'il a acquit sa formation d'artiste peintre à New York et en France, où il a plus tard présenté ses oeuvres en verre à l'Exposition Universel de 1900.

Nous sont présentés lors de cette exposition, en plus de nombreux objets décoratifs dont des vases magnifiques, plusieurs croquis d'ébauches pour manteaux de foyers en tuiles de verres faites à la main, des oeuvres à l'huile, des "patrons" pour vitraux, et bien sûr, des vitraux en tant que tels, magnifiques dans leurs couleurs et compositions. Des heures de plaisir la mâchoire pendante!

Pour toutes les informations sur l'exposition de Tiffany, je vous invite à visiter le site du Musée des Beaux-Arts de Montréal.


Certaines oeuvres de ce diaporama ne sont pas nécessairement celles présentées pour cette exposition. Elle ont été glanées sur le web pour leur similitudes et pour donner une idée de la variété et la beauté des créations de Louis C. Tiffany.



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