of your hosts...
:D~
HUGZ
D'emblée, je me dois d'avouer que La Bloggia n'est pas une habituée des prestations de danse contemporaine. Ni classique. Ni folklorique. Disons-le franchement, je n'y connais que dalle! Tout ce que j'ai vu c'est le ballet Gisèle, et ce n'était même pas pour le ballet que j'avais acheté mon billet, mais parce que j'étais à Paris et que je voulais absolument voir l'intérieur de l'Opéra de Paris! Et quel moment magique, d'ailleurs... ne me demandez pas de critiquer ce ballet, mais je peux, par contre, vous détailler l'intérieur de cette salle sans problême! Mais là n'est pas le but de ce billet.
C'est donc, pour LA voir que j'étais assise dans la salle, en attente du début de cette prestation à la salle Pierre-Mercue du Centre Pierre-Péladeau. Et hop, changement d'éclairage, voix narrative pré-enregistrée de Juliette, et nous sommes tout de suite mis en contexte. Ce sera une histoire d'amour narrée, actée et dansée à laquelle nous allons assister. Pour tout décor un gigantesque panneau au centre de la scène sur lequel un judicieux jeu d'éclairages suggérera une ambiance pour chaque scène de cette histoire. Il y a aussi toute une trame musicale, sublime, qui vient soutenir le tout. Et, bien sûr, nos deux protagonistes, le chorégraphe Akram Khan lui-même, et ma Juliette.
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Séraphine, une autre artiste à la vie miséreuse. Je suis bouleversée suite au visionnement de ce film. Pas tant par le film lui-même, que par l'histoire de cette artiste dont je ne connaissais absolument rien avant de m'asseoir dans la salle Fellini du cinéma Ex-Centris.Je ne regrette pas une seule seconde d'avoir choisi ce film. Même si à mon avis, ce n'est pas un "grand" film, le fait de sortir cette femme de l'oubli et de reconstituer sa pauvre vie par les images soignées d'une France au temps de la Grande Guerre, vaut toute ma reconnaissance. Rien à redire sur le jeu de Yolande Moreau. Sauf que je me serais attendue à voir un personnage un peu plus caractériel et fougueux, pour une personne si inspirée et surtout, apparemment, névrosée. Certe, dans le film on a mis l'accent sur sa détermination, et "son monde", sa bulle de solitude, mais je l'ai trouvée un peu trop docile et uniforme. Mais bon... qu'en sais-je, après tout?
